Se passer le cœur à la pierre ponce
Pour en sniffer les résidus abscons.
C’est un jeu dangereux,
Le bonheur binaire.
On devient accro,
On devient aveugle,
On devient con,
Et contractuel.
A ramasser ses états d’urgence sur un matelas en solde.
A regarder passer l’émotion entre les mains d’un pianiste de bar.
A ne jamais la reconnaître quand on la croise, entre les jambes…
A attendre que la glace fonde au soleil des regards,
Au fond du verre à moitié plein de rêves,
A moitié plein de vide…
Et se dire que, finalement, l’instinct vaincra.
Que l’animal mécanique a un filtre en fond de cuve,
Et que ce qui résonne dans la carlingue,
L’écho occipital,
Sonne faux,
Se trompe,
Obligatoirement.
Puisqu’au dehors, tout va bien…
Forcément puisqu’on est deux.
Forcément…
mardi 19 février 2008
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